29 août 2009

Rock en Seine ou ailleurs, n’importe, j’adore

Depuis mon concert aventure de mes 12 ans, j’ai toujours été une folle des musiques live, avec une mention spéciale pour les festivals et leur ambiance. Mes passions musicales ont énormément évoluées avec le temps, mais l’enthousiasme un peu con-con est longtemps resté intact, ou presque. Enfin dans la limite du bon sens, c’est-à-dire avec une notion plus précise du ridicule. Qui au premier degré peut tuer. Quoique… j’ai quelque souvenirs du lycée, notamment à un concert de Prodigy…et maintenant que j’y pense… il y en a eu d’autres. Mais je ne suis plus une psychopathe, je n’irai pas au camping du festival, je ne pourrai plus passer quelque jours autour de tout ça, uniquement pour ça. Alors je suis toute contente quand il y a des trucs à Paris. J’y vais sans faire que ça. Ca me fait me sentir plus propre –aussi bizarrement que ça puisse paraître- je crois que les douches communes, la fatigue et la poussière ne m’ont pas laissé des bons souvenirs finalement, même si ça date.

Alors ce premier jour du dernier Rock en Seine était cool.


Contente d’avoir entendu Andy Macdonald avec son accent écossais, mais classe. J’adore le scottish de la ville ; l’autre accent (même si il y en a plusieurs), celui des gens de la prairie, il est marrant mais impossible. Pour un dialogue normal je veux dire.



Pas d’accent particulier à signaler pour les mecs sur la photo, mais un sacré look. Les mecs tout droit sortis de La Défense ont fait ami-ami avec l’ado ridicule rebelle du coin. « Mais vous êtes riches pour

vous habiller comme ça ? » leur demanda-t-il. « Non c’est justement parce qu’ils ne sont pas riches qu’ils ont dû sortir leur plus strict costard au bureau, un vendredi de festival » je lui ai expliqué. Oui, on apprend la vie aux festivals. Grand prix du moment le plus attendrissant ! Très sérieusement, j’ai adoré les mecs qui ont fait des photos…comment dire … un peu olé olé avec les punkers très polis. Je mets pas les photos en

question, je pense pas que ça aille bien avec leurs jobs respectifs.



















Après les sentiments, la rigolade. Toutes les blagues qui nous sont passées par la tête quand on a appris que Oasis ne chantait plus. Parce qu’avant on a passé une demi–heure à se faire un chemin -difficilement- parmi les gens, histoire de pas être à un kilomètre de la scène. "Les festivaliers déçus " ont titré les journaux. Bah, non, c’était la fin, on a eu le temps de bien picoler profiter, on était tous de bonne humeur. Et on a bien rigolé, comme l’année dernière avec Amy Winehouse.


Allez, à l’année prochaine !