12 nov. 2009

Un jour à Bercy

J’ai finalement eu une invit’ VIP que je voulais depuis longtemps pour un match de tennis. Non pas pour le champ’ mais pour être juste à côté des joueurs, sentir leur énergie et les balles servies à 200 à l’heure.


C’est marrant d’observer les attitudes des joueurs. Quant tu vois l’exubérance de Monfils devant le côté posé, réfléchi, tellement technique de Federer et Nadal.


Monfils est un ouff, toujours au taquet. Ce mec est un showman. Un peu comme un enfant hyperactif, qui court dans tous les sens, qui ramasse toutes les balles. Le reste après c’est pas grave. J’adore !



Oh mais qu’est-ce qu’il a encore fait ? Quoi, il râle ?

Ah non, il est encore par terre, c’est bon alors.


J’ai bien aimé Nicolas Almagro qui faisait copain-copain avec nous. Et halluciné en même temps. Le mec jouait contre Nadal. Et il était en train de gagner à ce moment là. Il nous a demandé si une balle était out alors que la décision de l’arbitre était en sa faveur. Qui d’autre aurait fait ça ?


Je regarde Federer et Nadal comme des monstres sacrés. Ils sont devant moi, mais tellement loin, tellement dans leur bulle. Ce qui est normal. Almargo lui, vient s’apuyer sur la palissade devant nous, pour s’essuyer le visage, j’ai presque l’impression qu’il va faire une blague, un peu comme au comptoir. Je ne veux pas dire qu’il n’était pas concentré. C’est génial de voir des mecs comme ça, tellement ouverts, tellement cools.


C’est émouvant aussi de voir Julien Benneteau qui se poste devant toi et regarde quelque part en haut, a gauche, comme si quelqu’un au milieu de la foule, l’encourageait. Avec un regard de photoshoot, sauf que là il était sincère et dans son jeu. Et sauf que là, j’avais pas de batterie pour le prendre en photo. Mais faut croire que ça l’a aidé, il a gagné contre Federer.


C’est impressionnant de voir la vitesse des mouvements. On connaît l’élégance des postures (celle qu’on aurait dû apprendre quand on adorait jouer au tennis, mais ç’est marant sur moi ça fait pas pareil), mais on se rend pas compte de la rapidité. Avec une mention spéciale pour Monfils qui s’est fait les lacets en mode Fast Forward. OK, je ne jouerai jamais au tennis comme ces gens là, même pas en slow-motion. Mais si je veux comparer le comparable, je ne suis même pas capable de faire mes lacets aussi vite. Qu’est-ce qu’ils ont tous mangé quand ils étaient petits ?